L'animal est le signe vivant de ce qui lui échappe et de qu'il conquiert, de sa limitation et de sa
Sujets / Divers / Autres sujets.. /
Un début de problématisation ...
Introduction :
Un célèbre épisode de l'Odyssée évoque la mésaventure des imprudents compagnons d'Ulysse devenus pourceaux par le philtre et la baguette de Circé "des cochons, ils avaient les groins, les grognements, les soies" (Chant X). Même brève, la métamorphose est humiliation. Qu'il se transforme en animal, qu'il s'accouple à lui, ou qu'il en porte le totem, l'homme, depuis la plus lointaine antiquité, s'est regardé dans le miroir de cet étranger si dangereusement proche, s'effrayant de s'y voir. Ainsi entré par la grande porte de l'épopée, l'animal, habitant la
conscience collective, n'a plus jamais quitté le domaine de la littérature. Et les fabulistes feront s'avancer l'hommme sous le masque de la bête, bête imaginaire, surface propre à toutes les projections. Avec la
philosophie sont venues les premières comparaisons cherchant, par le biais d'animaux sociaux comme l'abeile, à déterminer les caractéristiques spécifiques à l'homme. Il est alors aisé de comprendre comment, à travers ces différents modes d'approche, l'humanité se donne à voir. Et dans ses oeuvres se lit l'effort démesuré pour s'échapper de la condition animale et se détacher de l'animal intérieur qui la taraude.
Comment démontrer que l'homme ne peut être ce qu'il pressent, un
animal ? Comment chercher et fallacieusement fonder sa différence par des distinctions mouvantes qui ne visent qu'à le conforter dans sa supériorité posée d'emblée ? Dans ce miroir où il s'est projeté sous les formes les plus diverses, n'est-ce pas l'histoire d'un esquive et non d'un quête identitaire qui s'y reflète ?
Car l'animal n'est-il pas le signe
vivant de ce qui échappe à l'homme et de ce qu'il conquiert, de sa limitation et de sa maîtrise, témoin humiliant et excellent de ce qu'il peut ?
Obtenir un corrigé personnalisé du sujet de philosophie : L'animal est le signe vivant de ce qui lui échappe et de qu'il conquiert, de sa limitation et de sa
Vous devez traiter ce sujet ?
Notre équipe de professeurs de philosophie se propose de réaliser pour vous un véritable corrigé de "
L'animal est le signe vivant de ce qui lui échappe et de qu'il conquiert, de sa limitation et de sa". Votre sujet
de philo sera traité selon les indications que vous fournirez. Vous pouvez même spécifier le délai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction.
Vous recevrez votre corrigé par email, en toute simplicité, dés que votre sujet aura été traité.
Obtenir ce corrigé -
Fonctionnement de MaPhilo.net
Discuter de ce sujet
Souhaitez-vous commenter ce sujet, pour obtenir de l'aide de la part des autres visiteurs ou, au contraire, en offrir ?
Sujets similaires :
Sommes nous le vivant de la connaissance du vivant? -
Le vivant, l'animal
la liberté prise par l'artiste à l'égard du réel "est celle que l'écrivain conquiert par rapport au tableau dont il rend compte" cette assertion d'un critique contemporain éclaire t-elle les salons de 1759-1761-1763 de diderot et le chef d'oeuvre inconnu -
L'art
qu'est-ce qui échappe à notre conscience? -
La conscience
la science échappe-t-elle à l'erreur? -
Autres sujets..
On echappe pas àla philosophie,qu'en pensez vous? -
Le savoir
Citations sur L'animal est le signe vivant de ce qui lui échappe et de qu'il conquiert, de sa limitation et de sa :
Les peuples n'ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur. -
(Henri Beyle) Stendhal
L’homme … est non seulement un animal social, mais un animal qui ne peut s’individualiser que dans la société. (Introduction générale à la critique de l’économie politique) -
Karl MARX
En définissant l'homme, on l'appelle par excellence, et pour le distinguer des bêtes, un animal risible plutot qu'un animal sérieux ; cela prouve comiquement que le sérieux convient mieux à  une bête que la plaisanterie. -
Charles Dufresny
Je pose en principe un fait peu contestable: que l'homme est l'animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie... l'homme parallèlement se nie lui- même, il s'éduque, il refuse par exemple de donner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre, auquel l'animal n'apportait pas de réserve. -
Georges Bataille
Il est évident que l'homme est un animal politique, bien plus que n'importe qu'elle abeille ou n'importe quel animal grégaire. Car, nous le disons souvent, la nature ne fait rien en vain. Et seul parmi les animaux l'homme est doué de parole. -
Aristote