Cookie Consent by Privacy Policies website

Certificat

Certificat ICRA

Valid XHTML 1.0 Transitional

Numéro CNIL

la rationalisation

la rationalisation Sujets / La raison et le réel / Le savoir /

Un début de problématisation ...

    Introduction :
Agir sous le coup d’une impulsion irréfléchie semble la marque de l’inconscience. On ne voit pas comment nous pourrions agir de manière juste, sans avoir auparavant délibéré quant à la conduite à tenir, sans avoir décidé en connaissance de cause et en faisant attention aux conséquences de notre action. Agir de manière correcte, c’est agir conformément à une rationalisation, à la suite d’une délibération correcte, dont l’action est le résultat concret. La pensée doit précéder l’action. Il nous semble que les comportements irresponsables et destructeurs procèdent d’une impulsivité irréfléchie qui ne mesure pas la portée de l’action, ses causes et ses effets. Dans la mesure où la pensée possède une maîtrise sur le champ de l’action, c’est à elle d’en fonder la rectitude. Faire confiance à une simple impulsion, c’est s’en remettre à l’arbitraire. C’est n’avoir aucune cohérence entre ce que l’on pense et ce que l’on se doit de faire. Il conviendrait d’agir conformément à une représentation la plus éclairée possible et non pas de se contenter de ré-agir.
Pourtant, cette manière de voir reste largement théorique et elle est très limitée. Elle situe l’action dans une constante planification, sans tenir compte de l’urgence d’une réponse immédiate à chaque circonstance de la vie. De plus, il n’y a pas de division dans la conscience. Séparer délibération et volonté n’est possible que dans l’analyse. Pas dans les faits. Ce genre de représentation ne recoupe pas le jeu de l’action. Nous sommes bien souvent amenés à agir de manière immédiate, dans une réponse juste, qui court-circuite l’itinéraire de la pensée rationalisatrice. Quand le danger et l’urgence sont là, l’action juste mobilise le sujet, qui ne peut pas camper dans sa base arrière dans les conciliabules de la prudence. Répondre intelligemment, c’est parer au risque, suivre l’élan de la compassion, sans se livrer à de savants calculs sur ce qu’il est bon de faire et pourquoi. L’acte juste est alors celui dans lequel en un sens « je perds la tête », pour parer au danger, sauver une vie, redresser une situation. Il est une inspiration heureuse qui n’a pas été précédée de la pensée. Délibérer indéfiniment, c’est tergiverser, ce qui veut dire se couper de la situation d’expérience et ne pas y répondre. Toutes les « impulsions » ne sont pas folles. Il en est d’heureuses et de salvatrices. En un sens l’action juste est une inspiration qui me conduit à faire exactement ce qu’il convenait de faire et au bon moment.
Mais alors, comment distinguer l’impulsivité brutale et aveugle, de la rationalisation ? Y a-t-il dans la capacité de l'homme à rationaliser ses actions, une spontanéité capable de mettre en mouvement une action juste? Comment s’en assurer ? L’action juste est-elle le produit d’une réflexion ? Comment faire la part de l’étourdissement ahuri d’une fuite en avant, d’une juste rationalisation ? Et quelle est donc la place de la pensée dans l’action ?



Obtenir un corrigé personnalisé du sujet de philosophie : la rationalisation

Vous devez traiter ce sujet ?

Obtenir le corrigé de la rationalisation Notre équipe de professeurs de philosophie se propose de réaliser pour vous un véritable corrigé de "la rationalisation". Votre sujet de philo sera traité selon les indications que vous fournirez. Vous pouvez même spécifier le délai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction. Vous recevrez votre corrigé par email, en toute simplicité, dés que votre sujet aura été traité.

Obtenir ce corrigé - Fonctionnement de MaPhilo.net

Discuter de ce sujet

Souhaitez-vous commenter ce sujet, pour obtenir de l'aide de la part des autres visiteurs ou, au contraire, en offrir ?

Sujets similaires :





Citations sur la rationalisation :