Citations / Lavelle
Utiliser le moteur de recherche de citations ?
Du plaisir on peut dire qu'il appartient à l'instant. Du bonheur on peut dire qu'il appartient au temps ou à la durée. La joie ... est la rencontre fugitive dans l'instant de l'éternité. (Traité des valeurs)
Il n'y a donc conscience que de ma propre activité et connaissance que d'un objet.
La conscience morale est elle même une autre forme de la conscience intellectuelle, en tant que l'ordre qu'elle exige est un ordre qui dépend de nous.
Le regret ... est l'inverse du désir, un désir qui a seulement changé de sens.
La charité comble au lieu de le creuser l'intervalle qui sépare les individus les uns des autres.
Le langage n’est pas, comme on le croit souvent, le vêtement de la pensée. Il en est le corps véritable.
A l’inverse de ce que l’on croit, il est difficile souvent de hausser la pensée jusqu’à la dignité du langage.
Quand la parole atteint son point de perfection, elle cesse de paraître. C’est la réalité elle-même qu’elle nous rend tout à coup présente.
Il y a des paroles qui naissent d’elles mêmes comme des essais spontanés pour recueillir une lumière qui point au fond de mon esprit et vers laquelle je voudrais aussi incliner le vôtre.
La liberté n'est pas un choix entre deux action; c'est une attitude de tout l'être par laquelle il se choisit lui même.
On trouvera sans doute dans la liberté les caractères les plus profonds par lesquels on peut définir l'existence, à savoir d'abord cette indétermination qui fait que, n'étant rien de plus qu'existence, elle est capable de recevoir les modalités les plus différentes.
La liberté reçoit pour ainsi dire une première détermination des conditions mêmes qui lui sont offertes pour s'actualiser. C'est ce que nous exprimons presque toujours en disant que la liberté est associée en nous à une nature.
La conscience du temps, sous la forme la plus pure, c'est l'ennui, c'est à dire la conscience d'un intervalle que rien ne traverse ou que rien ne peut combler.
C'est l'attente et plus particulièrement l'attente indéterminée qui nous donne la conscience du temps pur.
L'éternité ne peut pas être définie comme une négation, sinon en ce sens qu'elle est la négation d'une négation, c'est à dire non pas du temps lui même, mais de tout ce qu'il y a dans le temps de négatif.
Ainsi celui qui perçoit la vérité par un acte de contemplation se trouve placé d'emblée au-dessus de toutes les raisons.
On peut bien dire que la sincérité n'est elle-même rien de plus que le simple consentement à la lumière, mais à condition d'ajouter que la vérité dont il s'agit ici, c'est la vérité même de ce que je suis, et qu'il ne suffit pas pour moi de la contempler, mais qu'il s'agit d'abord de la produire.
Le vouloir ne renie pas le désir, il lui emprunte ses forces et le pénètre de toutes les lumières de la réflexion.
A mesure que le consentement devient plus parfait, l'effort diminue.