la violence a-t-elle pour origine la nature humaine ou le progrès de la civilisation?
Sujets / La politique / L'Etat /
Un début de problématisation ...
“S’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence serait absente, le concept d’État aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu’on appelle, au sens propre du terme, l’ « anarchie »1. La violence n’est évidemment pas l’unique moyen normal de l’État - cela ne
fait aucun doute -, mais elle est son moyen spécifique. De nos jours la relation entre État et violence est tout particulièrement intime. Depuis toujours les groupements politiques les plus divers - à commencer par la parentèle2 - ont tous tenu la violence
physique pour le moyen normal du pouvoir. Par contre il faut concevoir l’État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d’un territoire déterminé - la notion de territoire étant une de ses caractéristiques -, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence
physique légitime”. 1 au sens “propre” ou étymologique : où il n’y a pas de pouvoir.2 Famille au sens élargie, ensemble des parents. Max Weber, Le Savant et le
politique ( 1919), trad. J. Freund, E. Fleischmann et É. de Dampierre, Éd. Plon, coll. 10/18, p. 124.
Obtenir un corrigé personnalisé du sujet de philosophie : la violence a-t-elle pour origine la nature humaine ou le progrès de la civilisation?
Vous devez traiter ce sujet ?
Notre équipe de professeurs de philosophie se propose de réaliser pour vous un véritable corrigé de "
la violence a-t-elle pour origine la nature humaine ou le progrès de la civilisation?". Votre sujet
de philo sera traité selon les indications que vous fournirez. Vous pouvez même spécifier le délai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction.
Vous recevrez votre corrigé par email, en toute simplicité, dés que votre sujet aura été traité.
Obtenir ce corrigé -
Fonctionnement de MaPhilo.net
Discuter de ce sujet
Souhaitez-vous commenter ce sujet, pour obtenir de l'aide de la part des autres visiteurs ou, au contraire, en offrir ?
Sujets similaires :
Est ce dans la nature humaine qu' il faut chercher l' origine des injustices -
La justice et le droit
Le progrès technique implique t-il un progrès de civilisation ? -
La technique
pour quelles raisont faut-il nous mefier de la notion de nature humaine -
Autres sujets..
traité de la nature humaine livre I quatrième partie section VI ("pour ma part. (...) il serait constitué) -
Commentaires de Philosophie
civilisation et violence deux concepts antithétique -
L'homme, l'humain
Citations sur la violence a-t-elle pour origine la nature humaine ou le progrès de la civilisation? :
La question du sort de l'espèce humaine me semble se poser ainsi : le progrès de la civilisation humaine saura-t-il, [...] dominer les perturbations apportées par la vie en commun, par les pulsions
humaines d'agression et d'autodestruction ? -
Freud
L'origine de la guerre est la propriété, individuelle ou collective, et comme l'humanité est prédestinée à la propriété par sa structure, la guerre est naturelle. L'instinct guerrier est si fort qu'il est le premier à apparaître quand on gratte la civilisation pour retrouver la nature. -
Henri Bergson
C'est un genre de force, mais passionnée et qui vise à briser la résistance par la terreur. La violence définit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine. Et la loi des punitions est au contraire qu'elles soient entièrement purifiées de violence. -
Alain
Il y a, en vertu même de la nature humaine, un ordre ou une disposition que la raison humaine peut découvrir et selon laquelle la volonté humaine doit agir pour s'accorder aux fins nécessaires de l'être humain. La loi non écrite ou le droit naturel n'est pas autre chose que cela. -
Jacques Maritain
De la sorte, nous pouvons trouver dans la nature humaine trois causes principales de querelles: premièrement, la rivalité; deuxièmement, la méfiance; troisièmement, la fierté... Dans le premier cas ils usent de violence pour se rendre maîtres de la personne d'autres hommes, de leurs femmes, de leurs enfants, de leurs biens. -
Hobbes